vendredi 28 décembre 2007

empan


Voici une vignette qui me trouble. Elle illustre donc le mot empan et elle se trouve dans la marge de la page dont je fais actuellement le complément d'illustrations. Elle me trouble car j'avais lu, vu adolescent qu'il existait une relation étroite entre la taille de l'empan et la longueur de certains organes disponibles seulement chez les garçons. Je ne sais plus où j'ai pu voir cela mais depuis je regarde les mains d'une autre manière...
Pour ma part mon empan est... disons très moyen.

lire et regarder



Finalement malgré les fêtes et la famille qui occupent le terrain, j’arrive à poser quelques dessins. Tardi parle à la radio.
Je lis aussi des bandes dessinées offertes par Nathalie les incidents de la nuit de David B. et c’est bien beau et curieux. J’ai lu aussi les deux magnifiques romans dessinés offerts par Claude. L’un se nomme Col Blanc de Giacomo Patri et raconte la découverte de la solidarité entre ouvriers et cadres pendant la crise de 1929. Le tout dans une succession de planches gravées en linoléum absolument superbes et tout cela sans aucun texte. L’autre roman graphique est Destin de Otto Nückel. Là aussi le noir et le blanc sont magnifiés. La trame est surprenante, un peu dure et très expressionniste, du très grand art. Il faudra montrer cela aux étudiant(e)s. Je me réjouis aussi de En route pour le new Jersey de Peter Bagge offert par Stéphanie et Alan. Ce dernier a vu dans cette histoire quelques rapports à ma vie... Merci.
C’est en tout cas hilarant, un peu glauque, le tout porté par une galerie de portraits de l’Amérique incroyables.
Le dessin continue de m’entourer et comme d’habitude je me demande ce que je vais voler de manière consciente ou inconsciente (mais cela n’existe pas). Il n’y a que l’œil qui dicte de son mieux à la main.

mardi 11 décembre 2007

Tori Amos au Nirvana avec Akon



Voilà, il y a bien longtemps que j'ai fait ça : je peins.
Sur une lithographie un peu faible je pose de la couleur. Je me décide pour un peu de musique, finalement je fais ça aussi si rarement. Et les bleus arrivent couverts par un vert acide en gouache qui laisse assez de transparence. Mais la nuit tombe et avec elle je me vois dans l'obligation du jaune des ampoules. Je pense à Marcel Duchamp voulant faire des tableaux sous la contrainte du vert de l'éclairage de l'acéthylène pour les révéler à la lumière du jour. Mais des contraintes j'en ai assez et je laisse à Marcel cette dernière. Je connais de très jeunes peintres qui croient être finalement plus libres sous une contrainte inventée, je les crois très jeunes et je ne leur en veux pas, même je les suis. Mais jeune peintre n'oublie pas le dessin que tu tiens, la ligne qui te réjouit autant que tes modèles et excuse ton professeur un peu chiant et dur. Et puis ce matin tout de même, j'ai grainé et j'ai le droit d'être un peu fatigué juste assez pour me laisser prendre par des musiques légères.

la blouse grise




Oui je sais, la blouse...
Elle fait un peu troisième république, folklore artisanal et vieux métiers de France mais elle a le mérite d'être dans le sous-sol depuis longtemps et j'en ai besoin alors quoi ?
Admirez le geste sûr, le sérieux du garçon et la rapidité du mouvement. Pour le reste oubliez...

la graisse verte





Je viens de terminer mon premier tirage à Saint Pierre. La presse fonctionne parfaitement mais elle est sportive car tout est lourd et surtout le râteau. Le passage en pression est assez aisé et cela depuis que j’ai acheté ce matin une graisse verte très efficace pour le râteau. Ça glisse à merveille...
J’ai donc effectué le tirage en deux fois, dimanche et aujourd’hui et comme souvent cela pose des problèmes ; le deuxième jour le dessin s’embourbe mais je crois que mon acidulation, ma préparation devait être un peu juste ; le papier moins lourd aussi (200g) me semble un peu juste en tenue. Mais soyons positifs et tout cela est ajustable et ce qui compte c’est que la presse fonctionne parfaitement. Merci Messieurs Guiramand (l’ancien propriétaire), Merci Gérard Diaz pour le passage de relais et encore merci Philippe Martin pour le montage et les connaissances qui me permettent d’être autonome donc libre.
L’atelier est ouvert aux curieux.
Nous fêterons cela tous ensemble quand vous pourrez être euh... ensemble.