lundi 26 avril 2010

Et voici

Et voici qu'il ne me reste plus qu'à préparer, imprimer et ranger.
Je vous laisse voir les dessins sur la pierre.
Et dans les marges de l'ouvrage.





vendredi 23 avril 2010

Tout-venant



De la Galerie Störk, il faut déjà saluer le courage et l'abnégation de ses responsables qui tentent dans cette ville de Rouen un peu endormie de proposer un lieu d'art contemporain.
Ensuite il faut saluer Jean-Paul Berrenger qui y expose actuellement.
Dans cet espace réduit il a su avec intelligence créer une dynamique avec finalement peu de chose, juste le croisement de 4 madriers de bois.
Sur ces barres parallèles, il dispose un quantité incroyable de micro-sculptures, de collages d'objets chacun ayant une poésie et un humour évocateur.
C'est simple.
Croit-on.
Mais le dispositif de création par le rebut est aussi un rébus.
Des petits de rien, des morceaux de jouets, des éléments détachés de leur fonction mais tous pour la plupart fabriqués déjà une fois par l'industrie de la plasturgie ici retrouvent une allure et une narration d'une grande ironie.
C'est mystérieux.
Le jeu vient de ce que chaque parcelle d'objet offre à la fois le souvenir de son origine tout en étant troublée immédiatement par son nouvel aspect incongru ou surréalisant.
Mais Jean-Paul Berrenger sait jouer aussi de ses influences et c'est bien un cirque à la Calder sous les effets de la sculpture moderne qu'il nous propose à une échelle réduite, comme des miniatures d'une exposition d'œuvres modernes où l'on s'amuse à des reconnaissances.
Mais attention, il ne s'agit pas non plus de jouer les maquettistes mais bien de nous troubler face à nos propre références qu'elles soient celles du critique d'art ou du gamin retrouvant là le jouet Kinder perdu.
En tout cas, je ne peux pour ma part m'empêcher d'y projeter mes dessins du dictionnaire, voyant dans certaines de ces sculptures la réalisation concrète de mes dessins où, j'ose, l'envie de voler ici quelques idées...
Je n'oublie pas l'une des pièces simplement la plus émouvante, un peu à part, au sol.
Une paire de chaussure hors d'âge, magnifiques comme celle de Van Gogh, emplies de cire et servant de bougies.
Le vide pris ici par la paraffine est celui des pieds du père de l'artiste. Faire ainsi du plus terrible des vides une lampe d'Aladin la plus fruste et la plus magique qui soit est bouleversant. Oui.

81 rue d'Amiens Rouen
ouverture du jeudi au samedi de 14h à 18h
tél : 06 78 48 14 25 / 06 68 58 70 06










lundi 12 avril 2010

l'esprit de Callot

J'ai démarré ce jour ma quatre-vingt treizième lithographie.
Après un moment d'affolement : mais où sont mes outils ?- j'ai pu commencer le travail.
En voici un très léger extrait.
Sans les mots, vous connaissez le principe.




Et puis, parce que je vous aime bien, une petite gravure offerte par Marc Hamandjian il y a longtemps maintenant. Merci Marc.
Elle est bien dans l'esprit de Callot Mais est-ce vraiment le maître qui en est à l'origine ?


mardi 6 avril 2010

une pierre pousse l'autre



Il y a le ciel, le soleil et... la pierre !
Aujourd'hui sous le soleil donc radieux de la Normandie, j'ai repris le grainage de la pierre grise abandonnée cet hiver.
J'ai repris au carborundum pour plus de rapidité et de facilité.
Maintenant la pierre doit sécher un peu avant de dessiner dessus.
Mais voilà c'est le signe que le rythme est repris.
Alors cet apprès-midi je vais bien encore faire un peu d'aquarelle mais cela devrait laisser la place au dessin et aux dessins.
Il ne faut pas que le chiffre d'hier me donne l'occasion d'un contentement trop rapide, excuse pour ne pas me mettre au travail.
Et j'espère que cette visite opportune d'un escargot n'est pas une manière de me dire que je suis d'une grande lenteur !

lundi 5 avril 2010

quatre-vingt douze !

92 lithographies ! Soit environ 9200 illustrations, tout de même...
C'est l'état des lieux que je viens d'effectuer suite au rangement possible grâce à mon nouveau meuble à tiroirs.
Cela m'a permis de faire ce compte et aussi de retrouver des choses oubliées et perdues.
Mais un peu de tristesse aussi en retrouvant de nombreux tirages que je devais porter à Madame Ramondot pour suivre l'abonnement de son mari Jacques.
Malheureusement nous n'avons pas eu le temps...
Ils sont là maintenant ces tirages avec le nom de Madame Ramondot dessus.
Quoi en faire ?
Qui pourrait les mériter ?


Des photos Polaroid stéréoscopiques, des lettres à des personnages du Mont Analogue, le bordel quoi...


Un lino sur un tapis ! Et les épreuves dédicacées pour Madame Ramondot.


et des nouveaux tiroirs à remplir.